• La vie malgré tout..., le handicap, 10 ans de photographie

    Le monde du handicap fait peur.
    Terriblement.
    Jusqu’à la lâcheté, parfois jusqu’à l’inadmissible.
    On change de trottoir pour éviter un fauteuil roulant, on détourne le regard devant un enfant handicapé, on lui adresse rarement la parole, on ne sait pas quoi lui dire, on fuit, on fait comme s’il n’était pas là, on parle de lui derrière son dos, on prend des mines bouleversées, on commente le malheur de la famille.
    Il semble qu’il soit devenu lui-même le handicap qu’il ne fait pourtant que subir.

  • Verdun, 30 000 jours plus tard

    Lorsque j’ai ressenti la nécessité de porter sur Verdun le regard du photographe que j’étais devenu, je suis allé photographier des objets dans des lieux dont j’imaginais qu’ils étaient vides. Or, j’ai constaté très rapidement que je ne faisais que poser mes pieds dans des empreintes d’hommes. J’ai cherché à lire ces empreintes et parfois des visages me sont apparus, comme s’il m'interdisaient de  détourner le regard.
    J’ai soigneusement construit mon projet et quand il a été prêt, je me suis mis à l’œuvre. Or, je n’ai jamais été maître du sujet, c’est lui qui m’a conduit, de bout en bout.

  • Arbres de vie

    Apparitions fantomatiques ou anthropomorphes ces arbres sont autant de photographies issues à la fois de la nature créatrice et des rêveries d’un promeneur solitaire.
    Enfant de la campagne, j’aime à retrouver « ces compagnons de promenades » qui, le long des quais de Seine, m’accompagnent dans des voyages lointains et le long des routes de France, me fixent des rendez-vous d’étapes.
    Un petit voyage pour partager des visions transmises par ces arbres de vie ; un regard métaphorique sur la nature.